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NOTES.

P. 8, l. 16. « Ces deux enfants en peu de temps… »

Amyot traduit : « Ces deux enfants en peu de temps devinrent grands, et montroient bien à leur gentillesse et beauté qu’ils n’étoient point issus de gens de village ni de paysans. » Il découvre ainsi ce que l’auteur laisse seulement entrevoir pour préparer le dénouement.

P. 8, l. 22. « Il leur fut avis que les Nymphes… »

Le texte de Colombani porte : εἶναι ἐδόκουν τὰς Νύμφας. Brunck veut qu’on supprime εἶναι, qui manque en effet dans le manuscrit de Florence. Mais celui de Rome mérite bien plus de confiance, et on trouve, à la place du mot εἶναι, un blanc, qui veut dire que le copiste n’a pu lire en cet endroit son original.

P. 9, l. 11. « Aussi destinés à garder les bêtes… »

Ce passage est bien rétabli dans l’édition de Rome. Celle de Colombani porte : ἤχθοντο μὲν οἱ ποιμένες εἰ ἔσοιντο καὶ ἴσως οὗτοι αἰπόλοι. Les deux mots ἴσως οὗτοι marquent un doute du copiste ou une conjecture de quelqu’un sur le mot αἰπόλοι.