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Page:Courier Longus 1825.djvu/203

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NOTES.

De même, à la page 21 de Colombani, ἀμελοῦσιν ἴσως καὶ ἡμεῖς ἠμελήκαμεν, ces mots ἴσως καὶ ἡμεῖς sont évidemment passés de la marge dans le texte ; et, page 23 de Villoison, ὡς ἴσως μὴ δοκοῖεν βάρϐαροι. On voit bien que ἴσως μή est une note marginale.

P. 9, l. 17. « Leur faisant apprendre les lettres. »

C’est le grec mot à mot, et pourtant c’est un contresens d’Amyot. L’auteur a voulu dire qu’ils leur firent apprendre à lire et à écrire. Amyot commet la même faute dans la Vie de Caton l’ancien. « Caton lui-même, dit-il, enseignoit les lettres à ses enfants, bien qu’il eût pour esclave un bon grammairien. » Traduisez : « montroit à lire lui-même à ses enfants, bien qu’il eût pour esclave un bon maître d’école nommé Chilon, qui enseignoit d’autres enfants. » Et dans la Vie de Caton d’Utique, où Amyot dit : « Il commença d’apprendre les lettres. » Corrigez : « il commença d’apprendre à lire et à écrire. »

Il ne faut pas dire non plus, comme l’abbé Barthélemy et d’autres, que Denys à Corinthe enseignoit la grammaire ; il montroit à lire aux enfants. Dans Hérodote, livre VI, chap. xxvii : παισὶ γράμματα διδασκομένοισι ἐπέπεσε ἡ στέγη. Tradui-