Page:Courier Longus 1825.djvu/229

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
229
NOTES.

et qu’il supprime à dessein, prenant le rôle du personnage dont il rapporte les paroles, et se mettant à sa place, comme dit Longin, qui montre par des exemples l’agrément de cette figure et la grande vivacité qu’elle donne au récit. Aux passages qu’il cite d’Homère et d’Hécatée, on peut joindre celui-ci de La Fontaine, non moins admirable :

L’épouvante est au nid plus forte que jamais ;
Il a dit ses parents, mère, c’est à cette heure...
Non, mes enfants, dormez en paix.

Si cela étoit en grec, Amyot traduiroit : « Alors l’épouvante fut au nid plus forte que jamais elle n’avoit été, et quand l’alouette fut de retour, un de ses petits lui dit : Ma mère, le maître de ce champ a dit qu’on allât querir ses parents ; c’est maintenant qu’il nous faut partir. A quoi l’alouette répondit : Non, mes chers petits enfants, dormez et reposez-vous bien en toute paix et assurance. » C’est ainsi qu’il traite Longus et Plutarque. Amyot a de belles expressions ; mais il paraphrase toujours.

P. 59, l. 12. « Mais nous l’endurerons. »

Dans le grec mettez un point après καρτερήσομεν, et commencez l’autre phrase, δεύτερον μετὰ