Page:Courier Longus 1825.djvu/329

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dans les imprimés ne soit un bienfait public : mais si tout l’ouvrage, comme le pensent des gens bien sensés n’est en soi qu’une fadaise, qu’est-ce donc que ce pâté, dont on fait tant de bruit ? En bonne foi, le procès de Figaro, qui rouloit aussi sur un pâté d’encre, et la cause de l’Intimé, sont, au prix de ceci, des affaires graves :

Et quand il seroit vrai que, par pure folie,
J’aurois exprès gâté le tout ou bien partie
Dudit fragment, qu’on mette en compensation
Ce que nous avons fait depuis cette action,

et l’édition du supplément qui se distribue gratis, et celle du livre entier donnée aux savants, et enfin cette traduction dont vous rendez compte, qui certes éclaircit plus le texte que la tache ne l’obscurcit. On ne vous soupçonnera pas, monsieur, de partialité pour moi. Vous trouvez que j’ai complété la version d’Amyot si habilement, dites-vous, qu’on n’aperçoit point trop de disparate entre ce qui est de lui et ce que j’y ai ajouté, et vous