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LE MARIAGE D’HERMANCE

et les expédia à la cuisine avec la bonne. Puis, en parfaite maîtresse de maison, elle forma les couples avant que l’on passât dans la salle à manger :

Elle s’était emparé du bras de l’olympien major Platbrood et circulait, donnant ses ordres de sa jolie voix fransquillonnante :

— Papa, vous prendrez Mme Platbrood. Toi, Ferdinand, avec Adolphine…

Pierre attendait avec une petite anxiété, qui se transforma en plaisir délicieux quand il reçut cette instruction :

— Vous, Monsieur Dujardin, vous prendrez Mlle Platbrood n’est-ce pas ? Vous êtes juste placé à côté d’elle.

S’il la prendrait ! Vite, il se porta vers la jeune fille, devant laquelle il s’inclina avec une affectation joyeuse, en arrondissant le bras comme sur les gravures de mode :

— Mademoiselle Hermance…