Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/129

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
125
LE MARIAGE D’HERMANCE

Elle riposta par sa révérence des grands jours :

— Monsieur Pierre…

Et ils suivirent la file en riant, tandis que Jérôme et Joseph Kaekebroeck, qui venaient en queue, échangeaient à leur adresse un coup d’œil sympathique.

On avait grand faim et personne ne bouda aux plats substantiels du menu. La face pourpre et joviale de M. Verhoegen excitait d’ailleurs l’appétit. Le bonhomme trônait comme un Père de la table ; à tout propos, il levait son verre, trinquait avec les convives. Il faisait de belles déclarations à Mme Platbrood, qu’il claquait à chaque instant dans le gras du dos :

— Hein, ça goûte ?