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LE MARIAGE D’HERMANCE

grandes dispositions pour le commerce. Âgé de cinq ans à peine, il accompagnait son père dans ses tournées à travers le pays et apprenait à juger les hommes et les choses… »

Il y en avait ainsi deux pleines pages qui représentaient M. Verhoegen comme l’un des hommes les plus considérables et les plus considérés du quartier Sainte-Catherine. On rappelait sa contribution à la campagne de Bruxelles-Maritime, pour s’étonner en fin de compte que ce vaillant champion du commerce ne siégeât pas encore au tribunal où ses lumières eussent rendu tant de services aux justiciables, etc, etc.

Le bonhomme profondément ahuri, protesta d’abord contre ce dithyrambe qui lui semblait tout de même excessif : il ne parvenait pas à se reconnaître. Mais, sous les félicitations de ses invités, sa confusion se dissipa peu à peu pour faire place à un naïf