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LE MARIAGE D’HERMANCE

orgueil. Il se rengorgea, se mira dans cet article apologétique :

— Il y a des choses justes là-nedans, disait-il ; mais comment est-ce qu’ils savent savoir tout ça, je me le demande ! Ça est tout de même quelque chose que ces journalistes !

Finalement, il se leva et disparut subrepticement avec le bon Jérôme, tant il lui tardait de montrer sa biographie à ses amis du Château d’Or.

Alors Ferdinand et Joseph avouèrent la mystification ; au milieu des rires, ils annoncèrent les prochaines biographies de Posenaer, de Rampelbergh et même celle de Malvina, oui, pourquoi pas ?

En tout autre circonstance, M. Platbrood eût peut-être éprouvé un vif dépit de l’honneur insigne que Les Bruxellois du Jour venait de faire au cordier, car il devait se croire bien plus de titres qu’un Verhoegen à