Page:Courouble - Le Mariage d'Hermance (La famille Kaekebroeck), 1905.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
195
LE MARIAGE D’HERMANCE

Cette dernière considération émut grandement les époux Dujardin et les inclina à se départir de leur rigueur. Après réflexion, ils consentirent donc au mariage de leur fils en déclarant toutefois qu’ils n’assisteraient pas à la cérémonie.

Bien que cette concession eût été difficilement arrachée et qu’elle restât plus ou moins injurieuse, elle calma pour le moment les susceptibilités du major Platbrood. Il y eut une détente dont nos jeunes gens se félicitèrent, car on leur accorda beaucoup plus de liberté.

Alors ce fut un enchantement. Ils vécurent dans l’ivresse d’aimer et s’aimèrent davantage de se mieux connaître. Ils se découvraient chaque jour des qualités nouvelles.