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LE MARIAGE D’HERMANCE

trémoussant avec exubérance. C’était une personne assez forte, très mûre, dont le visage haut en couleur exprimait une profonde bonté.

Qui donc était cette excellente femme ?

Mais la polka venait de finir. Aussitôt, la demoiselle et son cavalier, se détachant de la file, coururent à la bonne dame qui refit le nœud de cravate du jeune garçon, tapota sa figure cramoisie avec son mouchoir et finalement l’embrassa avec tendresse.

Pierre crut alors découvrir des traits de ressemblance entre ces trois personnages : c’étaient apparemment la mère avec son fils et sa fille. Mais quel était le nom de cette jeune amie de Mosselman ? Il brûlait maintenant de le connaître ; sa curiosité devenait si impérieuse qu’elle lui causait presque du malaise.

De nouveau, le petit maître de danse avait rassemblé ses élèves :