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LE MARIAGE D’HERMANCE

votre mère et à moi, serait de vous voir disposé à contracter une union honorable qui, en vous donnant le bonheur, vous réhabiliterait en même temps de cette espèce de déchéance où vous êtes tombé. Jugez de notre sollicitude à votre égard ; depuis longtemps, nous cherchons dans notre entourage une jeune personne qui soit digne de vous plaire et d’être notre bru. Je pense que nous l’avons trouvée. Je ne vous cacherai pas que Mlle  Hortense de Berghe nous paraît une demoiselle accomplie. C’est l’une des meilleures amies de votre sœur ; elle est riche, bien apparentée, instruite. Vous la verrez précisément ce soir ; j’ai recommandé qu’on vous plaçât à côté d’elle. Promettez-moi de la juger sans prévention ni malveillance, et soyez aimable avec elle autant que cela sera en votre pouvoir. Vraiment, je serais heureux qu’elle vous agréât. Je sais, d’ailleurs, que vous ne lui