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LES CADETS DU BRABANT

entre les Céciliens et les Cadets et alla s’envenimant de jour en jour d’une manière inquiétante.

Les ennemis se déchiraient par tout ce que la colère peut dicter de plus injurieux. Van Camp, le plus enragé de tous, s’exhalait en imprécations contre ses adversaires. Sa fureur lui donnait une soif inextinguible ; aussi prétendait-il ne pas décolérer avant longtemps.

Il ne se gênait guère à l’estaminet pour traiter le jury de « collection de Jean f… » et il lui disait encore plus crûment son fait dans l’intimité des séances ordinaires.

Ferdinand avait beau l’adjurer de se contenir, de cesser ses invectives et de se remettre courageusement à l’œuvre, autant eût valu prêcher le diable.

Van Camp tarit une si grande quantité de