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LES CADETS DU BRABANT

soudain, on débouche sur la place et l’on respire un grand coup. C’est un épanouissement magnifique. En voilà de l’espace et de l’architecture !

Il reprit haleine et termina rageusement :

— La Grand’Place entourée de larges rues, mais ça ne tiendra plus ! Ça aura l’air mesquin, étriqué. Ça ne signifiera plus rien. Est-ce que l’on a pensé à cela ? Je t’en fiche !

On le regardait, surpris de cette véhémence déployée pour si peu de chose. De fait, ces questions esthétiques importaient aussi peu à Rampelbergh qu’à MM. Posenaer et Théodore Van Poppel. Il ne les comprenait pas. Ils trouvaient que tous ces changements n’étaient pas si regrettables. Au contraire, ça faisait de la lumière, sans compter que l’on bâtissait « le jour d’au-