Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
164
LES CADETS DU BRABANT

jourd’hui » beaucoup mieux qu’autrefois : les estaminets étaient plus spacieux.

Seul peut-être, Cappellemans, qui aimait Joseph avec admiration, sentait les raisons de son beau-frère et démêlait ce qu’il y avait de juste dans l’exagération de sa philippique.

— C’est vrai, dit-il, on ne sait qu’à même plus quoi faire pour détruire le bas de la ville. Moi aussi, ça me fait quelque chose quand je vois tomber l’une après l’autre ces jolies maisons où j’allais avec papa quand j’étais petit…

— Allo, allo, interrompit M. Rampelbergh, ça est une bonne affaire pour tout le monde ! Moi, je ne tiens pas à ma grande baraque du Papenvest, et la Ville peut m’exproprier si elle veut, mais quand elle me donne un bon prix, saiez-vous !