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LES CADETS DU BRABANT

Comme la procession gravissait l’escalier de l’église Ste-Catherine, les Céciliens, massés sur l’aile droite, faisaient rage et tonitruaient éperdûment sans reprendre haleine. On eût dit qu’une frénésie subite s’était emparée d’eux : tout leur répertoire y passait, même la Valse Rose ! En vain, Mosselman s’efforçait de les arrêter ; ils ne lui obéissaient plus, pris d’une sorte de vertigo sous la cravache de Van Camp.

Or, les Cadets du Brabant qui fermaient le cortège, étaient venus se ranger sur l’aile gauche tandis que le Saint-Sacrement rentrait dans le temple, suivi par la foule des fidèles.

Dès qu’il était arrivé sur la place Ste-Catherine, Flip Verbeeck entendant la sauvage musique des Céciliens avait frémi de colère ; mais soucieux de ne point