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Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/179

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LES CADETS DU BRABANT

Jocske qui avait épousé au mois de mai à Turnhout, sa voisine au banquet des noces d’or, Maria Spruyt à la noire chevelure, sa chère Maria, dont les yeux meurtris d’iris et les libres tendresses ne montraient que trop le bonheur d’être si heureusement mariée à l’époux de son choix.

Enfin, Flip Verbeeck assistait également à la fête. Adolphine et la mère Kaekebroeck avaient voulu qu’on le plaçât entre elles afin que le brave homme ne fût pas trop dépaysé. Et le musicien, très ému, tout pénétré de l’honneur d’être assis à côté de son ancienne patronne, redressait péniblement son vieux torse. Sa tête fine et bronzée, d’un cachet si exotique, et qui ressortait sur la serviette nouée autour du cou comme pour la barbe, formait une amusante disparate avec tous ces visages vermeils qui