Cette page a été validée par deux contributeurs.
182
LES CADETS DU BRABANT
qu’elle aimait tant et qui la chérissait jadis comme une grande sœur aînée. Et maintenant, elles ne se voyaient plus ; la brouille des deux présidents avait rompu ces tendresses charmantes.
Oui, ce banquet manquait de verve. Tous les convives avaient les rasades sérieuses et même déjà larmoyantes, ce qui était grave. Seuls, parmi tous, les couples de jeunes mariés ne sentaient pas cette atmosphère morose qui régnait dans la grande salle à manger.
Verhulst et Maria se mangeaient de baisers. Pauline, que la gracieuse et touchante difformité de sa taille faisait de plus en plus lasse et langoureuse, se blottissait sans la moindre gêne dans les bras du brave Cappellemans qui la contemplait de toute son âme.