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LES CADETS DU BRABANT

et rentraient couronnées de précieux lauriers.

Et maintenant, revenus de l’Hôtel de Ville, nos héros avaient réintégré leur vaste local de la Pomme d’Or, où les attendaient la foule innombrable de leurs parents et amis. Et ç’avait été des ovations, des embrassades frénétiques.

Adolphine, ivre de joie et d’orgueil, pleurant et riant tout à la fois, se tenait suspendue au cou de Joseph qui étouffait littéralement sous ses caresses, si bien que Verbeeck dut venir au secours de son président ; il ne s’en repentit pas du reste, car Mme Kaekebroeck, empoignant le vieux chef, l’étreignit de toutes ses forces.

Et tous les heureux Cadets durent y passer à leur tour, tant le bonheur exaltait