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LES CADETS DU BRABANT

la jeune femme et stimulait encore la spontanéité native de ses cris et de ses gestes.

Joseph, perché sur l’estrade, succombait sous les fleurs et les harangues des présidents de sociétés. C’est à peine s’il parvenait à maîtriser son émotion devant ces hommages si cordiaux et si simples. Son cœur débordait de joie.

Et le jeune homme contemplait les valeureux Cadets : ces braves gens qu’il avait secourus, venaient de le récompenser de toutes ses peines. Ah, la vaillante troupe qui s’était développée avec un degré toujours croissant d’excellence et d’audace ! Était-il possible qu’elle eût atteint à ce magnifique accomplissement, si vite et avec tant de chance ! Allons donc, il rêvait sans doute ! Tout le spectacle qui se déroulait sous ses yeux ravis, tout ce concert d’acclamations