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LES CADETS DU BRABANT

Alors le Président des Cadets ouvrit ses bras tout au large :

— Pardonnons-nous ! s’écria-t-il. Et gloire à Ferdinand Mosselman et à ses bons musiciens !

Et tandis que les amis se tenaient accolés, confondant leurs larmes de joie, la salle, trépignante, partit en hurrahs.

Tout à coup, par-dessus le tumulte, l’on entendit comme un bruit de galopade furieuse dans l’escalier du local. Et c’étaient les Céciliens qui se ruaient dans le vestibule, montaient à l’assaut de la Pomme d’Or aux cris de :

— Vivent les Cadets du Brabant !

Leur entrée fut un spectacle inoubliable. Jamais on ne vit pareil délire de raccommodailles. Pendant un quart d’heure on s’embrassa au milieu des acclamations et des vivats.