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LES CADETS DU BRABANT

M. Rampelbergh lui-même, qui n’avait pas craint de s’introduire dans la salle malgré son impopularité, partageait l’enthousiasme général, s’exclamait et s’ébattait comme les autres, sans plus se souvenir de ses mortifications de brouille-tout, revenu qu’il était à l’inoffensive jovialité de sa nature en face de tous ces cœurs communiant dans la belle fraternité du triomphe.

En ce moment, Joseph Kaekebroeck fit sonner une fanfare pour annoncer qu’il réclamait le silence. Alors, dans l’attention générale, il prononça ces vibrantes paroles :

— Messieurs, ne voudrez-vous pas que ce grand jour s’achève beaucoup mieux que sur un pacte d’amitié et d’alliance ? Voulez-vous souscrire à mon cher vœu qui est en même temps celui de Ferdinand Mosselman et de mon brave Verbeeck ? Voulez-vous que l’an