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LES CADETS DU BRABANT

habitudes choisies de ma jeunesse ? En vérité, il me surprend un peu de ne m’être pas ennuyé plus vite. »

Il s’étonnait naïvement dans la modestie de son cœur.

Non, il ne s’était jamais ennuyé jadis quand il trouvait sans cesse à exercer la grande générosité de sa nature toujours en train de bons offices et d’amitié. Il oubliait ses bienfaits. Mosselman ne lui devait-il pas une part de son bonheur ? N’était-ce pas Joseph, le soir du bal de la grande Harmonie, qui avait emporté le consentement du père Verhoegen, lorsque par un sentiment d’abnégation sublime, il avait cédé sa place à Ferdinand dans le fameux quadrille de princes ?

Et le mariage de Pauline ? C’était bien son œuvre. Comme il s’y était employé à cœur perdu, défiant les obstacles sans cesse renou-