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LES CADETS DU BRABANT

futurs qui n’approuvât une union si convenable, si parfaite à tous égards. Nul point noir à l’horizon : les fiancés s’avançaient en souriant vers la date charmante où le prêtre devait consacrer leur foi au pied du maître-autel.

Bref, Joseph Kaekebroeck était sombre parce qu’il n’avait plus d’amants malheureux à défendre et à conduire au bonheur. Il se tourmentait de ne plus pouvoir se dévouer à quelqu’un ou à quelque chose. Car c’était une âme de précieuse fabrique qui aimait à se créer de nobles devoirs.

Cependant, la côte de bœuf qui suivait l’aiglefin avait recueilli les meilleurs éloges. Joseph s’extasia sur la béarnaise de Jeannette. C’était quelque chose comme un poème