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LES CADETS DU BRABANT

intercéda tacitement pour lui et, sur un signe de Joseph, elle le délivra.

— Va, mon Toto, dit-elle. Jeannette te donnera de la crème. Va jouer dînette avec Hélène !

Aussitôt, Alberke coula de sa haute chaise, et courut chez son père afin qu’il dénouât les rubans de sa bavette. Mais il était si pressé et tirait si fort par le cou que Joseph dénoua tout de travers.

— Attends donc, sacrebleu ! Allons bon, un nœud à présent !

Joseph tripota un moment, mais ses gros doigts ne faisaient rien qui vaille. Il s’impatienta :

— Zut ! dit-il, en repoussant le petit garçon, c’est de ta faute… Va chez mère. Moi, je ne sais pas défaire ça !

Une fois libéré, l’enfant s’élança sur la