Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
36
LES CADETS DU BRABANT

quoi cet animal de Philippe ne m’a-t-il pas conté tout cela !

Il était ébranlé. Une joie brilla dans les grands yeux d’Adolphine :

— Oh, reprit-elle, tu sais bien qu’il est toujours si gêné avec toi. Il me le disait encore hier : « Monsieur Joseph n’est-ce pas, et bien ça est plus fort que moi, c’est comme si je parlerais à un ministre !

— Il est fou, ma parole ! Voyons, qu’est-ce qu’il faut faire ? Je me rappelle à présent : il m’a vaguement entretenu de ses ennuis l’autre jour. Mais, du diable si j’y ai compris quelque chose ! Il s’exprime avec tant de difficulté… Qu’en penses-tu, si je lui envoyais une petite somme d’argent ?

— Oeie non, s’exclama Adolphine, ne fais pas ça ! Il serait si fâché !

En ce moment, on entendit le bruit d’une