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Page:Courouble - Les Cadets du Brabant (La famille Kaekebroeck), 1903.djvu/61

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LES CADETS DU BRABANT

Et Van Camp, regagnant son pupitre, commanda le silence à sa troupe.

— Messieurs, clama-t-il d’une impérieuse voix de stentor, on va d’abord répéter le morceau au choix et on terminera par la Valse Rose de Monsieur le président. Attention, savez-vous !

Il y eut un grand bruissement de papier. Puis, le torse redressé, les musiciens embouchèrent qui leurs cuivres, qui leurs bois.

— Une, deux, troisse !

Ils partirent tous ensemble.

C’était une de ces ouvertures à tout faire, rapide et tonitruante, solidement appuyée de trombone, de contrebasse ainsi que de grosse caisse, et dont on ne connaîtra jamais le titre ni le modeste inventeur ; un morceau à jouer le soir au milieu des torches, devant