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Page:Courouble - Les Deux Croisières, 1928.djvu/156

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V


La matinée était fort avancée quand je me réveillai en sursaut. Sous l’impression des événements de la veille j’avais passé une nuit assez orageuse et ne m’étais endormi qu’au petit jour d’un sommeil plein de fantasmagories.

J’appelai Reynaud, mais il avait déjà quitté la chambre. Je sautai vivement à bas de ma couchette et, soulevant le rideau du hublot, ce me fut grand plaisir de constater que le soleil resplendissait sur une mer admirablement calme et bleue.

J’étais à peine débarbouillé qu’une voix joyeuse résonnait à ma porte :