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Page:Courouble - Les Deux Croisières, 1928.djvu/196

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LES DEUX CROISIÈRES

Je tentai d’expliquer les regrettables paroles de mon ami :

— Considérez, Madame, qu’elles n’étaient qu’une ironie à mon adresse…

— Oh n’expliquez rien ! Il m’est odieux.

Je n’en continuai pas moins, pathétique :

— Il vous aime encore ! N’avez-vous donc pas vu ses yeux creusés par le chagrin ?

— Tout est fini entre nous !

Il ne me restait plus qu’à exciter sa jalousie :

— Soit, enfuyez-vous. Mais auparavant, punissez cet ingrat. Car je vous ai abusé… Reynaud ne souffre plus. Il se croit guéri, il se croit fort, à présent qu’une jolie miss…

— Miss Rositer !

— Eh bien, Madame, paraissez ce soir à ce concert, dansez à ce bal dont vous serez la reine si vous le voulez.