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V


Après le grand lunch de sept heures, je suis allé comme d’habitude rendre visite à mon ami le baker dans le fournil.

C’est un gros homme, un Anglais, au visage fleuri, jovial. Pâtissier sans pareil, il sait toutes les pâtes et toutes les crèmes. De bonne heure, dès l’adolescence, il s’est échappé de l’exclusive confection des plum-puddings où s’entêtent et meurent ses confrères. Je reste sous le charme quand il me dit l’histoire de tous les « pies » qu’il a déjà inventés…

J’ai toujours considéré les gâteaux — les secs aussi bien que les autres — et tous les avatars du sucre, comme des