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Mme KAEKEBROECK À PARIS

voracité l’amusait et qu’elle ne manquait jamais d’interroger sur son âge, sa petite sœur, ses parents, ses grands-parents et arrière-grands-parents.

Quand il avait englouti la bonne tarte, c’est elle qui lui essuyait les doigts avec son tablier et lui donnait à boire :

— Hein, ça a bien goûté, mon anchke ?

Puis devinant son secret désir :

— Et maintenant, tu peux une fois aller dire bonjour à Tom dans sa niche…

Tom et Alberke se connaissaient avantageusement ; c’étaient des amis de longue date. N’importe, le gros chien à l’attache pouvait dans un moment de surprise se précipiter sur l’enfant. Il était donc prudent que Léontine accompagnât ce dernier et il ne l’était pas moins que le petit Moens s’élançât en avant à travers l’étroit couloir qui menait à la cour afin d’annoncer à son chien des visiteurs sympathiques.

Alors, tandis que Tom et Alberke se