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Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/169

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Mme KAEKEBROECK À PARIS

tant chez Pauline pour l’inviter à les accompagner au bazar. Mais Cappellemans rentrait justement de province, très fatigué, et pour rien au monde sa chère femme n’eût voulu lui fausser compagnie, ne fût-ce qu’une heure, surtout après une longue journée de séparation. Du reste, elle avait déjà fait ses emplettes de Saint-Nicolas au cours de l’après-midi ; et c’était un cheval à bascule pour le petit Prosper et un blanc mouton tout frisé pour la fillette qui faisait ses premiers pas.

— Est-ce que je veux une fois vous les montrer ? dit-elle dans sa bonne simplicité maternelle.

Mais on n’avait guère le temps de s’attarder.

— Non, non, laisse seulement, Chère, on verra ça demain à son aise…

Et ils prirent congé. Cinq minutes après, ils franchissaient le seuil du Grand Bazar.

Il y avait foule et l’on circulait avec peine entre les innombrables rayons. Vendeurs et vendeuses se multipliaient, crayonnant d’une