Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/187

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VII


M. Platbrood n’était plus le glorieux major de son portrait-album ; sa taille s’était épaissie, sa démarche alourdie. Vieillissant, guetté par les premiers rhumatismes, il commençait à sentir la vanité du panache, devenait plus uni et plus simple, mieux affectionné à ses devoirs de famille.

Il eût peut-être volontiers résigné ses fonctions si l’excellente Mme Platbrood ne s’y fût opposée de toutes ses forces dans la crainte que, désœuvré, il ne prît en dégoût leur maison, cette grande maison si vivante jadis, si joyeuse par les chants, les rires, le froufrou de trois belles filles, si mélancolique à présent qu’elles l’avaient quittée, et dont le