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Mme KAEKEBROECK À PARIS

comme ils n’étaient pas revenus par la France, Adolphine ne connaissait encore Paris qu’à travers les récits de ses parents et les descriptions de Joseph. Paris, c’était pour elle la Ville Promise !

Cependant Joseph succombait sous ses embrassades :

— Sacrebleu, dit-il dans une accalmie, c’est que nous n’avons pas de temps à perdre ! Il faut encore prévenir les parents, s’entendre avec eux pour la garde des petits, faire notre valise, etc… Continue tes bêtises et nous manquons le train !

Cet argument parut enfin émouvoir la jeune femme. Elle plaqua sur les joues de Joseph deux gros baisers définitifs et fut debout :

— Eh bien, je bois seulement mon cafais et je monte vite en haut m’habiller !

De fait, un quart d’heure après, elle apparaissait dans son trotteur de marché, courait au jardin donner de rapides instructions à la bonne :