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Mme KAEKEBROECK À PARIS

étreinte et soupira seulement ces mots de langueur :

— Voyons, mon petit Hippolyte, je t’en prie, laisse-moi…

Mais déjà il l’avait enlacée et la baisait longuement dans le cou tandis qu’elle-même, fermant les yeux et croyant sans doute n’être que maternelle, posait tendrement sa bouche sur la joue de l’adolescent en murmurant à demi pâmée :

— Oh, méchant garçon… Cher méchant garçon !…

 

Cependant M. et Mme Kaekebroeck manœuvraient avec prudence pour se retirer dans leurs appartements sans éveiller l’attention de personne.

Déjà, ils s’avançaient doucement dans le salon quand la vue de Thérèse et d’Hippolyte les confondit de surprise et les arrêta sur place.

— Eh bien, chuchota Adolphine, ils ne