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II


Il y avait beaucoup de monde dans les voitures, ce qui s’expliquait par l’approche des fêtes de Pâques. Fort heureusement, malgré l’affluence, nos deux voyageurs avaient conquis un coin dans le fond du compartiment.

Ils purent ainsi, au sortir de la banlieue, admirer tout à l’aise le soleil qui se couchait majestueusement derrière les rideaux d’arbres des prairies de Forest ; celles-ci, encore inondées par place, reflétaient les frêles pinceaux des peupliers et l’hémorragie du ciel.

La nuit venait rapidement et fit bientôt s’épanouir les calices électriques ajustés aux parois du wagon.

Confortablement enfoncé dans son fauteuil,