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Mme KAEKEBROECK À PARIS

— Tu es bon, toi ! Il faut bien tout de même que ça se fasse une fois par an…

— C’est convenu, mais tu y mets une frénésie ! Tu travailles comme un cheval ; je ne veux plus que tu te fatigues.

Elle protesta de ses bonnes résolutions. Cette fois, elle regarderait seulement travailler, et ça ne durerait pas plus de trois jours, un pour le rez-de-chaussée, un pour le premier étage, un pour le second et les mansardes.

Elle ne le persuadait pas :

— Trois jours, ceux de Colomb ! Une bonne semaine, oui !

Mais non, puisqu’elle se tuait à lui répéter que Pauline lui avait donné l’adresse de « si bonnes femmes à journée ». Avec celles-là, on pouvait être tranquille, ça ne traînerait pas.

Elle partait dans des explications quand le train subit de brusques secousses d’aiguillage et entra soudain dans une gare qu’il traversa avec un fracas de tonnerre.