Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
68
Mme KAEKEBROECK À PARIS

se seraient trémoussés de plaisir, les chers petits cœurs !

Joseph, également ravi, se récriait sur l’heureux choix des sujets :

— À la bonne heure ! Voilà qui ne ressemble guère à nos déplorables cinémas de Bruxelles, infâmes boîtes qui ne représentent pour la plupart que des faits divers laborieusement arrangés, des pantomimes stupides, ou d’ineptes farces. Au lieu d’instruire la foule par des spectacles vrais, des vues de grandes capitales, des voyages à travers le monde ! Quoi de plus palpitant que de franchir en une seconde des milliers de lieues, de se trouver tout à coup transporté dans la grande rue de Yokohama par exemple, sur les quais de Saïgon, dans les forêts de l’Inde, sur l’Acropole, devant les Pyramides, ou dans les pampas de l’Arkansas au milieu des troupeaux de buffles et de chevaux sauvages ! Voilà qui nous apprendrait au moins quelque chose. Alors les théâtres cinématographiques