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Mme KAEKEBROECK À PARIS

naient moins bruyantes ; c’était l’accalmie du goûter.

Mme Kaekebroeck s’impatientait :

— Mais où est-ce qu’ils restent, pour l’amour du Ciel ! Ça n’est vraiment pas permis !

Thérèse se leva :

— Allons, moi, je vais une fois aller voir…

Adolphine s’excusa de ne pas y aller à sa place :

— J’irais bien, Chère, mais Hippolyte doit venir et j’ai peur qu’il ne me trouve pas.

— Hippolyte doit venir ! s’écria Thérèse. Tu ne m’avais pas dit…

— Och, s’apitoya Adolphine, il est si triste qu’il doit partir en pension lundi en huit…

— Il va en pension ! Mais ça je ne savais pas !

Et dans l’étonnement que cette nouvelle causait à la jeune femme il y avait comme un brin de contrariété.

— Oui, expliqua Adolphine, il va dans un