Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
92
Mme KAEKEBROECK À PARIS

toujours de travers, ruban sur le nez, sans égard pour ses « bons paletots » et qui donnait souvent à Léontine bien de la tablature.

— Ça c’est un diable ! disait-elle avec une pointe d’orgueil, car elle l’aimait de tout son cœur.

Il avait tout de suite escaladé la rampe de terre battue qui mène au premier palier de l’esplanade et, prenant à témoin sa sœur Hélène et les trois petits Mosselman assemblés :

— « Regard » une fois, je vais courir en bas…

Avant que sa bonne eût pu le retenir, il s’était élancé sur la pente au bas de laquelle un faux pas l’avait étendu à plat ventre au milieu du chemin.

Déjà la robuste Léontine l’avait remis sur ses pieds. Et Alberke restait là immobile, bras écartés, tellement suffoqué qu’il ne pouvait pleurer.