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PAULINE PLATBROOD

vraient et se refermaient comme le soufflet d’un accordéon, j’ai qu’à même dans l’idée que Pauline ne sait pas le supporter. Elle avait une bountje pour quelqu’un d’autre, je l’ai bien vu…

— Oh, c’est fini ça ! fit Mme Platbrood avec indignation. Nous en avons appris des belles sur le compte de celui-là ! Figurez-vous qu’il a un enfant d’une sale femme de l’impasse du Polonais !

— Pas possible, n’est-ce pas ? s’écria Mme Posenaer, et moi qui croyais que c’était un petit saint ! Et comment est-ce que vous le savez ?

— Mais, c’est mon mari qui a su ça, par le plus grand des hasards. Oui, une sale femme qui court avec une charrette ! Même qu’il s’est battu pour elle et qu’il y a eu un tribunal de ça ! Hein ça est un peu fort ?

— Et Pauline qu’est-ce qu’elle a dit ?

— Oh, elle a eu un peu de chagrin, ça vous