Pauline, loin de contredire à cet arrangement, parut l’approuver sans réserve et tout fut ainsi pour le mieux.
Mais tandis que la bonne Mme Platbrood, anxieuse et pleurarde, recevait les félicitations de ses amies tout de suite emballées dans la description de leurs robes de noces, et pendant que le major courait la ville et la province, à la recherche d’un très vieux cheval qui eût encore belle apparence, et sur le dos duquel il se promettait de prendre une éclatante revanche, Pauline, sous prétexte de consulter Mme Kaekebroeck au sujet de son trousseau, s’évadait de la maison tous les après-midi et volait chez sa grande sœur.
Et là, dans un relâche de sa volonté, elle se reposait de toutes ses contraintes, se refaisait une provision de courage pour remplir à