nouveau son rôle de gaîté insouciante en face de ses parents. Car c’était Joseph qui lui avait conseillé cette simulation héroïque de l’obéissance aux volontés paternelles : c’était Joseph, son accumulateur de force et d’énergie.
À vrai dire, Kaekebroeck ignorait encore où cette comédie les pourrait mener. À un éclat ? Il y répugnait sincèrement, sans le craindre cependant s’il devait être le seul moyen de sauver Pauline d’un mariage déplorable. D’ailleurs il comptait beaucoup sur l’indignité du fils Maskens.
À ce propos, il méditait depuis quelque temps certain projet d’enquête, et se confia à M. Rampelbergh dont les bonnes relations avec la police pouvaient être précieuses.
— Écoutez, lui dit le droguiste, je vais parler Van Swieten. Ça est un fin ! Il a mangé du renard… Il saura bien trouver quelque chose sur notre « galiard »…
Et l’on avait commencé une instruction