et qu’il vous suffirait de lui glisser un mot pour me faire obtenir la remise de ma peine à la commission des grâces. Ce mot. Monsieur, vous le direz, car vous voudrez, j’en suis sûre, m’empêcher de faire un malheur !… Ai-je besoin d’ajouter que toute une vie de gratitude, d’abnégation et de dévouement, ne suffira pas à payer un si éclatant service ?
Dans la conviction où je suis que vous entendrez ma prière, que je n’aurai pas frappée en vain à la porte du plus noble et du plus généreux des hommes, je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, l’expression du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être
bien affligée servante,
P. S. — Le petit collégien a été embarqué à bord de la Belle-Junon.
II
Madame, en réponse à votre lettre, je m’empresse de vous informer que je reçois tous les matins, de