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Madame Boulingrin, triomphante.
Tu vois ! (Pendant tout le couplet qui suit, Madame Boulingrin, calme et exaspérante, s’obstine à répéter :) Imbécile ! Imbécile ! (tandis que :)
Boulingrin, légitimement indigné.
Eh ! c’est de ta faute, aussi ! Pourquoi as-tu voulu le forcer à s’asseoir sur une chaise qui le répugnait ? Tu serais bien avancée, n’est-ce pas, s’il s’était cassé la figure ?… Imbécile ?… Imbécile toi-même ! Quel monstre de femme, mon Dieu ! Pourquoi faut-il que j’aie trouvé ça sur mon chemin ? (À des Rillettes.) Vous ne vous êtes pas blessé, j’espère ?
Des Rillettes, qui se frotte mélancoliquement le fond de culotte.
Oh ! si peu que ce n’est pas la peine d’en parler.
Boulingrin.
Vous m’en voyez ravi. Approchez-vous du feu.
Des Rillettes, à part.
Je suis fâché d’être venu.
Madame Boulingrin, empressée.
Prenez ce coussin sous vos pieds.
Des Rillettes.
Merci beaucoup.
Boulingrin, que la civilité de sa femme commence à agacer, et qui fourre un second coussin sous le premier.
Prenez également celui-ci.
Des Rillettes.
Bien obligé.