Page:Courteline - Les Linottes, 1899.djvu/46

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t le rideau, Cozal la regarda se hâter le long d’une haie de glaïeuls, qui avaient l’air de s’être mis là tout exprès pour la voir passer. Elle atteignit la barrière, qu’elle tourna. Mais il ne la perdit point tout entière, car pendant un instant encore, au-dessus des sureaux-nains enchevêtrés de volubilis, de capucines et de pois de senteur, qui enfermaient son petit jardin, l’isolaient de l’allée commune de la villa Bon-Abri, il vit glisser, ainsi que des fleurs animées, les bleuets et les coquelicots du chapeau de celle qu’il aimait.

Il était temps qu’il fût seul.