Page:Cousin - De la métaphysique d’Aristote, 1838.djvu/202

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quand un homme est sain que la santé existe, et la forme de la sphère d’airain existe avec cette sphère.

Demandons-nous aussi si quelque chose subsiste ultérieurement. Pour quelques êtres, rien ne s’y oppose, par exemple, pour l’ame ; non pas pour l’ame tout entière, mais seulement pour l’intelligence car pour l’ame entière, cela est impossible.

Ainsi il est évident que pour tout cela il n’est pas nécessaire d’admettre l’existence des idées ; car c’est un homme qui engendre un homme, tel individu qui produit tel individu. Il en est de même dans les arts ; par exemple, c’est la médecine qui est la raison de la santé.


CHAPITRE IV.

Les causes et les principes sont différons pour les différentes choses ; ils ne sont les mêmes que considérés généralement et par analogie. On pourra demander s’il y a diversité ou identité d’élémens et de principes pour les essences, les relations et chacune des catégories. Mais il est absurde d’admettre l’identité ; car alors la relation et l’essence viendront des mêmes élémens. Et comment cela pourra-t-il être ? En dehors de l’essence et des autres ca-