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Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/107

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Sa famille y tenait un rang honnête.

Son éducation fut négligée, mais il avait reçu le génie, qui répare tout.

Jeune encore, l’ennui du monde le conduisit dans la retraite ; le goût de l’indépendance l’en tira.

Il avait atteint l’âge de vingt-deux ans lorsque quelques sons de la lyre de Malherbe, entendus par hasard, éveillèrent en lui la muse qui sommeillait.

Bientôt il connut les meilleurs modèles ; Phèdre, Virgile, Horace et Térence parmi les Latins ; Plutarque, Homère, Platon parmi les Grecs ; Rabelais, Marot et Durfé parmi les Français ; le Tasse, Arioste et Boccace parmi les Italiens.

Il fut marié, parce qu’on le voulut, à une femme belle, spirituelle et sage, qui le désespéra.

Tout ce qu’il y eut d’hommes distingués dans les lettres le recherchè-