Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/108

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rent et le chérirent ; mais ce furent deux femmes qui l’empêchèrent de sentir l’indigence.

La Fontaine, s’il reste quelque chose de toi, et s’il t’est permis de planer un moment au-dessus des temps, vois les noms de la Sablière et d’Hervard passer avec le tien aux siècles à venir !…

La vie de La Fontaine ne fut pour ainsi dire qu’une distraction continuelle ; au milieu de la société il en était absent ; presque imbécile pour la foule, l’auteur ingénieux, l’homme aimable ne se laissait apercevoir que par intervalle et à des amis.

Il eut peu de livres et peu d’amis.

Entre un grand nombre d’ouvrages qu’il a laissés, il n’y a personne qui ne connaisse ses fables et ses contes ; et les particularités de sa vie sont écrites en cent endroits.

Il mourut le 16 mars 1695.