Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/117

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vous reçoive chez elle avec grand plaisir ? — Qu’est-ce que cela me fait, pourvu que je m’y trouve bien ? — Voilà le cri de l’homme personnel.

« J’ai contracté ce pacte avec vous, il est vrai, mais je vous annonce que je ne le tiendrai pas. — Monsieur le comte, vous ne le tiendrez pas ! et pourquoi cela, s’il vous plaît ? — Parce que je suis le plus fort. — Le cri de la force est encore un des cris de la nature.

« Vous penserez que je suis un infâme, je m’en moque. — Voilà le cri de l’impudence.

« Mais ce sont, je crois, des foies d’oie de Toulouse ? — Excellens ! délicieux ! — Eh ! que n’ai-je la maladie dont ce serait là le remède ! — Et c’est l’exclamation d’un gourmand qui souffrait de l’estomac.

.......... Vous leur fîtes, seigneur,
En les croquant beaucoup d’honneur.