Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/118

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« Et voilà le cri de la flatterie, de la bassesse et des cours.

« Le cri de l’homme prend encore une infinité de formes diverses de la profession qu’il exerce ; souvent elles déguisent l’accent du caractère.

« Lorsque Ferrein dit : Mon ami tomba malade, je le traitai ; il mourut, je le disséquai, Ferrein fut-il un homme dur ? Je l’ignore.

« Tirez, tirez, il n’est pas ensemble. Celui qui tient ce propos d’un mauvais Christ qu’on approche de sa bouche n’est point un impie ; son mot est de son métier ; c’est celui d’un sculpteur agonisant.

« Un abbé de Cannaye fit une petite satire bien amère et bien gaie des ouvrages de son ami Rémond de Saint-Marc : celui-ci, qui ignorait que l’abbé fût l’auteur de la satire, se plaignait un jour de cette malice à une de leurs communes amies. Tandis que Saint-